LE PRENOM DU JOUR RETROUVER L'ORIGINE DU PRENOM FÊTÉ
Louise née en 1591, était la fille « naturelle » de Louis de Marillac, grand seigneur. L’enfant fut placée au monastère royal Saint-Louis de Poissy, chez les dominicaines dirigée par sa tante. La jeune Louise apprit à connaître Dieu, à lire et à écrire, à peindre… elle reçut une solide formation humaniste.
Son père décédé, Louise passa bientôt sous la tutelle de son oncle Michel de Marillac. Celui qui avait fondé le Carmel réformé, lui fit connaître Bérulle et Mgr Camus, ami de saint François de Sales… la jeune Louise baignait en pleine atmosphère de réforme catholique, elle souhaitait devenir religieuse mais son oncle lui fit épouser en 1613, Antoine Le Gras, secrétaire de la reine Marie de Médicis. Elle eut un fils, Michel, mais son mari tomba vite malade et mourut en 1625.
Elle venait de faire la connaissance de Monsieur Vincent qui en avait fait sa chargée de mission auprès des « Dames de la Charité », bourgeoises ou nobles dames qui étaient pleines de bonne volonté pour venir en aide aux pauvres mais hésitaient à mettre la main à la pâte. En 1630 au moment où son oncle, chancelier et chef du parti dévot, était arrêté par Richelieu, elle vécut une expérience mystique intense et sur le conseil de Vincent de Paul, ouvrit sa maison à de jeunes paysannes qui voulaient servir Dieu en soignant les pauvres. C’est ainsi que naquirent peu à peu « les Filles de la Charité » qui devaient recevoir leurs statuts en 1642.
Éducation des enfants trouvés, secours des victimes des troubles et guerres, soin des malades à domicile ou dans les hôpitaux, service des galériens et des « fous », instruction des filles pauvres… rien n’arrêtait ces nouvelles sœurs qui ne prononçaient pas de vœux définitifs mais les renouvelaient chaque année et pouvaient ainsi vivre non cloîtrées. Ces filles « de plein vent » qui avaient pour voile « la sainte humilité, pour monastère une maison de malade, pour cellule une chambre de louage, pour cloître les rues de la ville, ou les salles des hôpitaux » et pour devise : « la charité de Jésus Crucifié nous presse ».
Les maisons de ces sœurs dites aussi de St Vincent de Paul se multiplièrent, Louise de Marillac mourut le 15 mars 1660 quelques mois avant Monsieur Vincent (voir 27 septembre)
Son corps repose à la maison mère de Filles de la Charité rue du Bac à Paris près de celui de sainte Catherine Labouré, Fille de la Charité (28 novembre)
BONNE FETE AUX LOUISE, LOUISETTE, LILOU ET GINA
Demain nous fêterons les Bénédicte
Sainte Mathilde est une reine germanique morte en 968.
Princesse allemande élevée pieusement, la jeune Mathilde de Reingelheim fut mariée en 909 au prince de Saxe, celui qui aimait tant la chasse au faucon qu’on l’appela Henri l’Oiseleur. Il devint bientôt roi de Francie orientale ou Germanie sous le nom d’Henri Ier. Mathilde fut une épouse aimante et heureuse et elle eut plusieurs enfants dont une fille future reine de France et deux garçons, Brunon, futur archevêque de Cologne et Othon futur empereur.
Elle devint veuve en 936 et son fils Othon Ier succéda à son père. Or ce nouveau roi de Germanie avait pour modèle Charlemagne et voulait renforcer son autorité en s’appuyant sur une Eglise qui lui serait soumise. Mathilde eut donc à souffrir se son fils qui lui reprochait d’être trop proche des papes de Rome.
Finalement Othon dit le Grand rétablit en 962, l’empire qui devait porter le nom de Saint Empire Romain Germanique jusqu’en 1806 et Mathilde se retira dans une abbaye bénédictine de Saxe où elle mourut dans l’humilité en 968.
BONNE FETE AUX MATHILDE, MAUD, MAHAUT, MADISON, MATHIE…
Demain nous fêterons Louise de Marillac
Saint Rodrigue est un prêtre martyr en 857
Rodrigue fait partie des nombreux martyrs de Cordoue sous le règne d’Abd el Rahman II. Son histoire est racontée par saint Euloge évêque de Tolède, lui-même martyr en 859 et que l’on peut fêter le 11 mars.
Rodrigue faisait partie d’une famille partagée entre catholicisme et islam. Des trois frères deux étaient chrétiens et un musulman. Un jour deux des frères se disputent et se battent, le troisième, le prêtre Rodrigue, veut les séparer, il est blessé et laissé pour mort. Aussitôt son frère musulman promène son corps en ville proclamant qu’il a abjuré avant de mourir, mais Rodrigue revenant à lui, dénonce le fait et s’enfuit se cacher dans la montagne. Mais lorsqu’il revient à Cordoue il est arrêté par le caïd comme renégat et condamné à mort. Il est décapité avec Salomon, un jeune chrétien accusé de prosélytisme, qui est sanctifié et fêté avec lui.
BONNE FETE AUX RODRIGUE
Demain nous fêterons sainte Mathilde
Cette moniale bénédictine portait le nom de la patronne de son abbaye de Padoue, Sainte Justine. Cette sainte était une martyre antique qui aurait été baptisée à Padoue par un disciple de saint Pierre et tuée un coup d’épée au côté, c’est ainsi que la représente Giovanni Bellini .
Cette Justine fêtée le 7 octobre a vu une grande abbaye se construire sur son tombeau dès le Vème s. Et cette abbaye a accueilli au XIVème s. une jeune Justine d’Arezzo, si bonne moniale qu’elle fut sanctifiée mais pas mise en image...
BONNE FETE AUX JUSTINE
Demain nous fêterons les Rodrigue
Rosine dont le culte a été célébré dès le XIV ème s. dans le diocèse d’Augsbourg en Allemagne, notamment à Wenglige, est présentée comme une jeune vierge martyre qui vivait en ermite dans la forêt. Elle est en partie confondue avec sainte Euphrosyne (vierge qui se déguise en homme pour échapper au mariage) et sainte Rufine (martyre romaine qui eut la tête tranchée.
Son culte a été très populaire au XIX ème s. d'où la multiplication des Rosine.
BONNE FETE AUX ROSINE
Demain nous fêterons sainte Justine
Saint Vivien est un martyr mort en 320
L’édit de tolérance vis-à-vis des chrétiens signé par Constantin en 313, fut aussi appliqué par Licinius coempereur en Orient, mais peu après les deux hommes se disputant des provinces, la guerre reprit et Licinius persécuta à nouveau les chrétiens. C’est ainsi que des soldats de la XIIème légion dite Fulminante, qui était stationnée à Mélitène (actuellement Malatya en Turquie) furent condamnés à périr de froid, attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (aujourd’hui Sivas en Turquie). Quarante soldats périrent ainsi, dont Vivien.
On ne sait pas pourquoi cette légion s’appelait « Fulminante », Dion Cassius (155-235) raconte qu’elle portait ce nom depuis Marc Aurèle (121-180) parce qu’elle avait remporté une victoire grâce à la prière des soldats chrétiens qui y étaient déjà nombreux.
BONNE FETE AUX VIVIEN ET VIVIANE
Demain nous fêterons les Rosine
Sainte Françoise est une pénitente romaine morte en 1440
Françoise était une jeune fille de la noblesse romaine qui épousa à 13 ans Lorenzo di Ponziani. Ils formèrent un bon ménage, Françoise était une épouse amoureuse et une mère attentive, elle recevait la bonne société et y semblait parfaitement heureuse. Mais elle passait de longues heures dans l’oratoire de son jardin et dès qu’elle fut veuve elle entra dans la congrégation des Oblates de saint Benoît qu'elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s'adonner à la prière et aux bonnes oeuvres. Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.
Canonisée en 1608 son culte fut très populaire à Rome dont elle devint la sainte locale. Lors de la peste de 1656 elle fut priée pour éloigner le fléau, témoin ce tableau que Nicolas Poussin composa à Rome quelques temps plus tard et intitulé Sainte Françoise Romaine annonçant à Rome la fin de la peste. La sainte brise les flèches du fléau devant une carmélite qui représente la ville romaine
BONNE FETE AUX FRANCOISE, FRANCE, FANNY, FRANCINE, FANCHON, FRANCIANE…
Demain nous fêterons saint Vivien
Saint Jean de Dieu est fondateur des Frères hospitaliers, mort en 1550
Un petit garçon portugais de 8 ans, Joao Ciudad, quitta sa famille pour des raisons inconnues et mena une vie errante de fugueur et d’enfant volé. Il grandit devenant successivement berger, militaire, valet, infirmier, marchand ambulant de livres de piété… il parcourut l’Europe jusqu’en Hongrie mais en revenant à Gibraltar il entendit un sermon de Jean d’Avila et il se convertit.
Saintes Félicité et Perpétue sont des martyres de Carthage mortes en 203
Voici deux martyres peu communes. D’abord il s’agit de deux jeunes mères et ensuite leur conditions sociales sont opposées, Perpétue est une patricienne alors que Félicité est esclave. On a donné leur nom à une espèce de rose.
Leur culte se développa très vite dans le monde latin mais en France ce n’est qu’à Nîmes qu’il existe une église qui leur soit consacrée.
BONNE FETE AUX FELICITE ET AUX PERPETUE
Demain nous fêterons Jean de Dieu