Ambroise faisait partie d’une grande famille de la noblesse romaine, qui servait l’Etat impérial. La famille était chrétienne mais il était alors habituel de ne se faire baptiser qu’à l’âge adulte et donc de rester catéchumène jusqu’à ce moment.
Après de sérieuses études en latin et en grec, il commença une brillante carrière administrative et devint à 30 ans gouverneur de la province à Milan. Lors de l’élection de son évêque, la ville se divisa entre chrétiens favorables aux idées d’Arius et chrétiens favorables au concile de Nicée, c’est alors que le peuple voulut Ambroise comme évêque, alors qu’il n’était pas encore baptisé ! Aussi en 374 il reçut dans la foulée, baptême, ordination de prêtrise et sacre d’évêque.
Ce fut un grand évêque soucieux de la foi de ses fidèles (il lutta contre l’arianisme, fut exégète et pédagogue), de la liturgie (il fit chanter et composa des hymnes comme les Grecs le faisaient déjà), de la paix sociale.
Enfin il s’opposa au césaropapisme, c'est-à-dire au fait que l’empereur chrétien soit le vrai chef de l’Eglise, il expulsa l’empereur du chœur, réservé aux prêtres, pour lui faire une simple place parmi les laïcs. Et surtout il refusa d’accès de l’église de Milan à l’empereur Théodose parce qu’il avait fait massacrer de nombreux habitants de Thessalonique, l’empereur dut faire pénitence publique pour son crime. La scène a été représentée par Van Dyck au XVIIème s.
Il est l’un des quatre « docteurs de l’Eglise latine » avec saint Augustin qui se convertit grâce à lui.
BONNE FETE AUX AMBROISE, AMBRE, AMBROISIE
Demain nous fêterons les Edith, Sabine et Frida